jeudi 30 juin 2005

"system of a down sa tue"

Putain j'me fais chier

Eh, vlà une photo d'un mec ke g prise dans le métro


Je l'imagine bien s'appeler Gérard et avoir une vie de merde.

lundi 27 juin 2005

Un vase

Ce matin je me lavais les cheveux, et en récoltant le shampooing blanc dans ma main je m'imaginais que c'était du sperme.
Aujourd'hui j'étais censé intégrer l'hôpital de jour. Une brillante idée du psychologue et du psychiatre. Ils pensaient ke ça serait bien pr me socialiser. M'ouvrir aux autres. C'était sans compter sur ma légendaire mauvaise volonté.
Je suis arrivé à l'heure prévue. On m'a présenté un peu les locaux : le fumoir, la cuisine pour prendre le café, et la salle de séjour pleine de fauteuils. J'ai patienté pendant 30 minutes en compagnie de 3 grosses femmes qui se sont mises à jacasser et raconter leur vie. Ma misanthropie s'est quelque peu exitée. Puis Hubert est arrivé, en sandales short chemise, décontracté, serein, d'une gentillesse exacerbée. Il m'a expliqué ke j'allais apprendre à travailler la terre. Y'avait 3 autres patients, un vieux, une femme, une jeune fille. On s'est rendus à l'atelier. J'ai mis une blouse blanche. Hubert a tenu à me montrer les "créations" faites par les autres, histoire de voir ce qu'on peut faire. J'ai bien fait un effort, mais c'était plus fort que moi : j'en avais rien à foutre. Il m'a appris à couper la terre blanche, à la cogner sur une plaque de marbre pour la tasser, à en faire une boule, puis la pétrir avec le pouce pour lui donner une forme incurvée. C'est ainsi que j'ai réalisé un pot. Il fallait ensuite le décorer. A l'aide d'une espèce de couteau j'ai dessiné une tête de mort. Les 3 autres discutaient sympatiquement, ils ont appris à se connaître au fil des séances. Moi j'ai trop rien dit, je me sentais mal, comme étranger à tout ça, je prenais aucun plaisir à l'activité, je haissais les gens qui étaient avec moi, je désirais qu'une chose, partir loin d'ici. J'ai fait un vase. A la fin de la séance on a nettoyé les instruments, puis Hubert a tenu à me parler seul à seul quelque instant, pour recueillir mes impressions. J'ai dit que jvoulais plus revenir, il a été déçu.